Promotion 2016, 1re année de participation à l’atelier Fusion

Tu as eu le coup de foudre en visitant l’exposition Le verre selon Tiffany au Musée des beaux-arts de Montréal en 2010. Était-ce la première fois qu’une matière t’interpelait autant?
J’ai toujours été attirée par le domaine des arts et j’y ai travaillé pendant plusieurs années à travers différentes facettes – vestimentaire, fonctionnel, décoratif. Effectivement, à l’occasion de cette visite des œuvres de Tiffany au Musée des beaux-arts, j’ai été totalement émerveillée par les couleurs et les textures que pouvaient prendre le verre. C’était la première fois que je connectais autant avec une matière. Ce fut un vrai coup de cœur en même temps qu’un total coup de tête : tout lâcher pour aller étudier cette matière peu connue. Je ne regrette pas mon choix, car après ces 3 ans d’études à Espace VERRE, je suis encore plus passionnée du verre et totalement convaincue que je n’aurai pas assez d’une vie pour explorer et maîtriser tout ce qu’il est possible de faire avec le verre. C’est vraiment stimulant!

Ton amour pour les fleurs et la célébration de la féminité sont d’évidentes sources d’inspiration pour ton travail. As-tu l’intention d’explorer d’autres pistes au cours de la prochaine année?
La féminité et la beauté de la nature sont deux inspirations qui ressortent naturellement de mon travail, parce que je suis ce que je produis comme art. Je trouve les courbes et les couleurs d’une grande richesse imaginative. Je ne peux pas m’imposer des inspirations que je ne ressens pas. Je laisse libre court à mes mains qui traduisent ce que je vis, ce que je vois, ce que je trouve beau. Durant la prochaine année, j’aimerais explorer toujours ces deux mêmes inspirations, mais dans une esthétique grandissante, c’est-à-dire toujours en évolution. Il y a mille et une façons de représenter la féminité et la nature; je veux avoir la mienne et la faire grandir année après année, telle une belle fleur qui s’enracine et s’embellit.

Et au-delà du verre, y a-t-il un rêve que tu entretiens depuis longtemps?
Depuis que je suis en 2e année du secondaire que je dis que j’aurai mon entreprise un jour, que je produirai de belles choses et que je les vendrai. J’y suis presque! En tant que travailleur autonome, je travaille pour moi-même – sans sentir que je travaille, c’est génial! – et je suis heureuse. Peut-être qu’un jour j’aurai une gamme de produits bien à moi qui sera connue et vendue en grand sur le marché. Ce serait un grand rêve qui se réaliserait!