Promotion 2013, 2e année de participation à l’atelier Fusion

Tu te prénommes Élisabeth-Cassandra, mais tout le monde t’appelle Zou. Peut-on savoir d’où vient ce surnom éponyme?

Zou est le diminutif de Zoulou. Je me suis moi-même donné ce nom lorsque j’avais environ 10 ans. Un coup de tête non planifié. Cette année-là, lors de la première journée de camp d’été, j’aimais l’idée de pouvoir décider d’être à la fois révélée et oubliée en même temps. Zoulou, c’est ma carapace.

Quels artistes ont marqué ton imaginaire ou influencé ton parcours?
Premièrement, je dirais que c’est ma professeur d’arts plastiques du secondaire, Isabelle. Elle a eu l’audace de me présenter l’infini. Puis, en évoluant, j’ai fait la connaissance d’un dénommé Nicholas, qui m’a mielleusement présenté à moi-même. Bien sûr, il y a grand nombre d’artistes visuels connus qui ont influencé mon imaginaire, tels Lino Tagliapietra, Salvador Dali, David Altmejd. Mais les plus grosses influences dans mon parcours ont été des personnes qui ne sont pas nécessairement artistes – simplement des personnes allumées qui m’envoûtent à travers certains moments où tout se démêle.

Grâce à ton talent inné pour le verre soufflé, plusieurs artistes verriers font appel à tes services pour réaliser leurs objets de production. Qu’est-ce que tu as envie d’explorer pour tes propres collections signées Zou Art?
Pour le moment toutes mes idées tournent autour du crabe. Un animal assez curieux et poétique. J’envisage travailler sur ma production actuelle, les vases crabes, mais aussi explorer la sculpture.